ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail       mercredi 24 avril

Notre santé en danger !


Cette situation ne peut que s’aggraver avec la progression des déserts médicaux en milieu rural et dans les quartiers populaires des villes, même à Paris. Ces inégalités d’accès à la santé sont aggravées par les restructurations hospitalières et les fermetures de maternités de proximité imposées par les gouvernements successifs.

Il n’est pas étonnant dans ce contexte que l’épidémie de grippe fasse exploser l’accueil dans les hôpitaux, laissant durant des heures les malades sur des brancards et épuisant les soignants. Ce nouvel épisode sanitaire révèle l’état déplorable de notre système de santé publique après des années d’austérité et de purge tant en lits qu’en personnels.

En 10 ans, 100 000 postes et des milliers de lits ont été supprimés dans les hôpitaux publics. La loi de financement de la Sécu pour 2015-2017 a diminué le budget de la santé de 10 milliards d’euros en faveur du Pacte de responsabilité, dont 3,5 milliards à l’Hôpital, soit 22 000 postes en moins d’ici la fin de cette année.

Ces économies de Milliards d’euros, avec le CICE et les exonérations de cotisations sociales, pour le seul profit du Patronat, c’est aussi pour le personnel de santé toujours plus de souffrance et hélas des suicides dans plus d’une dizaine de cas en 2016.
La Sécurité sociale en péril

La mise en place par le gouvernement depuis le 1 er janvier 2016, de l’Accord National

Interprofessionnel (ANI ) a rendu obligatoire l’adhésion à une mutuelle ou assurance privée pour tous les salarié-e-s. Cette privatisation d’une partie du remboursement ouvre la voie à F. Fillon et d’autres qui veulent aller encore plus loin dans la remise en cause de la solidarité et la destruction de la Sécu en transférant aux complémentaires la totalité du « petit risque » alors que cette notion n’a aucun sens, une grippe peut avoir de graves conséquences comme on le voit actuellement.

Si nous sommes moins remboursés, c’est en raison des déremboursements, des forfaits et franchises sur chaque consultation, transport en ambulance, boîtes médicaments etc. et des dépassements d’honoraires. Nous sommes de plus en plus nombreux à réclamer d’aller rapidement vers les remboursements à 100% par la Sécu sans avance des frais.

Nous voulons une véritable solidarité, la Sécu pour tous et toutes sans exclusive !
Les exigences de « Notre Santé en danger »

Le collectif « Notre Santé En Danger » qui regroupe des associations, des mutuelles solidaires, des syndicats, et des partis politiques, s’est doté d’un socle de revendications communes pour faciliter une mobilisation commune des usagers, des professionnels santé et des élu-e-s.
Il revendique notamment :

l’accès à des soins de qualité, pour toutes et tous, partout et à tout instant, dans tous le domaines.
un système public de santé, un secteur médico-social et social public et associatif, centres de santé, centres d’IVG ainsi qu’une psychiatrie de secteur, coordonnant et assurant la continuité des soins sur tout le territoire, dotés de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute la population,
une protection sociale, ouverte à toute la population, basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », intégrant l’AME et la CMU
d’aller vers le 100% sécurité sociale avec la non avance des frais (tiers-payant)
la suppression de tous les « restes à charge » (forfaits et franchises)
Un plan d’urgence pour la médecine scolaire, du travail, et la PMI.
L’augmentation du nombre de professionnels de santé formés.
Une recherche publique indépendante.
Une politique publique du médicament intégrant la recherche, la production et le contrôle.
La définition démocratique des besoins de la population, l’élaboration et le suivi des projets, associant usagers, professionnels, élus, sur un plan d’égalité. Une réelle représentativité des usagers, des personnels et des élus dans les instances décisionnelles à tous les niveaux.

Il s’oppose

aux suppressions d’emplois et d’activités, aux fermetures de services et aux regroupements autoritaires dans tous les secteurs de la santé,
à la privatisation des activités et des établissements,
à tout transfert de prestations de l’assurance-maladie obligatoire vers les complémentaires/assurances privées.

Notre Santé En Danger soutient les personnels hospitaliers et les initiatives prises par l’Intersyndicale CGT-FO-SUD santé

Actualités

Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses

Le 1er mai va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

Libertés publiques... un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale. Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

La solidarité avec les palestinien·nes n’est pas un crime.

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien.

G.Attal au 20h de TF1 : Dur avec les plus précaires, doux avec les plus riches

La petite musique du déficit incontrôlé et de l’inéluctable austérité montait depuis plusieurs jours, sur un air de déjà vu. L’intervention de Gabriel Attal a confirmé ce singulier manque d’originalité. Rigueur, austérité… Ces mots font sérieux.

Soutien à la mobilisation de l’éducation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis

Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93

Facebook




Twitter