ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    lundi 10 novembre

Enfin une pierre dans le jardin de l’état d’urgence !


Par décision du 9 juin, celui-ci a donc abrogé, à compter du 15 juillet, l’interdiction de séjour faite à « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics » en raison du déséquilibre qu’elle crée au regard de la liberté d’aller et de venir et le droit de mener une vie familiale normale. Rappelons que cette mesure avait notamment permis aux autorités alors en place d’écarter des mobilisations sociales plusieurs centaines de militants pour des motifs officiellement sécuritaires mais en réalité pour délit d’opinion et d’opposition politique, notamment lors des mobilisations à l’occasion de la COP 21 et contre la loi travail. Le rapport d’Amnesty International a également contribué à démontrer que les interdictions de manifester, de fait, étaient contraires aux libertés.

Dès lors Solidaires se réjouit de la disparition de cette mesure et continue de revendiquer la levée complète et définitive de cet état d’exception lequel permet entre autres les assignations à résidences, les perquisitions administratives et met à l’écart l’autorité judiciaire.

Sous couvert de sécurité de la population, il aura surtout démontré depuis sa mise en place au lendemain des attentats de novembre 2015 sa nature profondément liberticide et confirmé qu’il était un outil pour empêcher en réalité toute contestation sociale et stigmatiser la population musulmane pourtant sans rapport avec les actes terroristes.

A l’heure où le gouvernement déclare avoir l’intention de faire proroger une fois encore l’état d’urgence et surtout d’en retranscrire les dispositions dans le droit commun, cette décision vient donc à point nommé et doit inciter le pouvoir en place à reconsidérer sa position quant à un dispositif profondément attentatoire aux règles essentielles de la vie démocratique.

Pour Solidaires, nous affirmons à nouveau que ce type de mesures produit une société de la surveillance, qu’elles entretiennent à dessein la peur et la méfiance de chacun à l’encontre de chacun, au détriment de la solidarité, de la tolérance et des libertés. Nous ne voulons pas, jamais, de cette société-là !

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Clap de fin pour la maternité de Lilas, un symbole féministe s’éteint.

C’est une page de l’histoire des droits des femmes qui se tourne : la Maternité des Lilas, institution emblématique de la Seine-Saint-Denis et pionnière du modèle d’accouchement humaniste, ferme définitivement ses portes ce 31 octobre 2025. La fermeture de la Maternité des Lilas est la 41e depuis que Macron est au pouvoir et la conséquence directe de politiques de santé publique obsédées par la rentabilité néo-libérale.

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Forum France Travail/Armée de terre : non, les précaires ne sont pas de la chair à canon !

Pousser les précaires à accepter n’importe quel emploi et les obliger à postuler à des postes qui n’attirent personne est un des principaux objectifs des politiques dites « de l’emploi » mises en place par les pouvoirs publics.

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Lutte contre la fraude sociale : le jeu de dupe contre les précaires !

Parallèlement au projet de loi de finances pour la sécurité sociale déposé à l’assemblée nationale, un projet de loi destiné à lutter contre la fraude sociale et fiscale a été déposé au Sénat. Rappelons que si la fraude sociale est estimée à 13 Md€ par an, la fraude fiscale est évaluée à près de 100 Md€ par an.

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