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50 ans de haine : ripostons face au RN


Samedi 5 novembre, la salle de la Mutualité dans le 5e arrondissement de Paris accueillera le Congrès du Rassemblement National. Le nouveau président du parti y sera désigné. L’événement n’arrive pas dans un contexte quelconque, puisque cette année, où le RN a obtenu 89 sièges à l’Assemblée Nationale, est aussi le 50e anniversaire de la formation d’extrême droite. En termes d’Histoire humaine, 50 ans ne sont rien, mais visiblement assez pour que beaucoup semblent avoir oublié que le RN n’est rien d’autre une formation réactionnaire et identitaire, ayant les racismes pour fondement.

Les noms et les parcours de ses fondateurs tels que Jean-Marie Le Pen, tortionnaire de la guerre d’Algérie, condamné en 2017 pour contestation de crime contre l’humanité et président du FN entre 1972 et 2011, Alain Robert, ancien membre de la direction d’Ordre Nouveau, mouvement nationaliste ayant grandement impulsé la fondation du FN, et premier président du GUD, groupuscule d’action violente raciste et homophobe, ou Pierre Bousquet, engagé volontaire dans la Waffen SS (armée nazie) et premier trésorier du FN, incarnent ce que le RN fut et sera, malgré les modifications de nom, les nouveaux visages et les discours et images policés. Une formation aux origines fascistes, avec un projet politique réactionnaire, suprématiste, et patriarcal.

Le RN est toujours une menace, dans l’hémicycle, la rue et les médias, et ce pour les travailleur·ses ou les privé·es d’emploi, les personnes issues de l’immigration, les musulman·es, les Juif·ves, les femmes et les personnes LGBTQIA+. En 4 mois de législature, ses député·es ont voté contre l’augmentation du SMIC, rejeté l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution et exprimé leur nostalgie coloniale.

La tenue du Congrès du RN pour désigner le successeur de Marine le Pen, entraîne la présence de plusieurs centaines de militant·es d’extrême droite et montre la volonté du parti d’assurer sa continuité en profitant des derniers regains de force. Porté par la progression de ses alliés d’extrême droite en Europe et dans le monde, que ce soit en Hongrie, en Italie ou au Brésil, le RN bénéficie aussi de la politique menée par le premier gouvernement de Macron. Après cinq ans d’attaques à nos libertés fondamentales, de mesures antisociales, de rhétoriques islamophobes et de lois anti-immigration, le discours du RN ne fait plus figure d’exception. Les discours racistes, réactionnaires et autoritaires, font désormais partie du quotidien des grands médias français ainsi que du paysage politique du pays.

Parce que nous ne pouvons pas accepter la progression et la banalisation de l’extrême droite et le silence qui l’accompagne, nous appelons à un rassemblement le samedi 5 novembre.

Actualités

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

Métiers en tension : Retailleau poursuit et accentue les politiques racistes et xénophobes du gouvernement !

La liste des « métiers en tension » prévue dans la loi Asile Immigration de janvier 2024, dite « loi Darmanin », vient finalement d’être publiée mercredi 21 mai 2025. Sans surprise, Retailleau poursuit et durcit les politiques racistes et xénophobes de son prédécesseur.

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