ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    dimanche 29 juin

Manifestation commune en soutien aux inculpés et contre les violences policières


La logique enclenchée ne semble pas s’arrêter : les morts violentes dont la police refuse d’endosser la responsabilité continuent encore et encore.

Des dizaines de manifestant.e.s ont comparu ou vont comparaître devant les tribunaux correctionnels.

A l’exemple de Nina, Martin, Jules et Ivan, à Saint-Étienne : relaxés une première fois le l3 juillet, le parquet a fait appel et Martin comparaissait le 6 septembre, accusé d’avoir à lui seul blessé 7 policiers ! Le procureur exige 18 mois de prison dont 3 fermes et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la Fonction publique. Les policiers réclament, eux, des indemnités.

Le 15 septembre à Paris, place de la République, à l’arrivée de la manifestation contre la Loi Travail, c’est Laurent, militant de SUD santé Sociaux 94 qui est touché par un morceau de grenade lancée par les forces de l’ordre. Il perd l’usage de son œil.

Après la mort par étouffement d’Adama Traoré cet été, à Beaumont sur Oise le 21 septembre à Béziers, un homme de 43 ans est interpellé par la BAC et des policiers municipaux. Aspergé de gaz lacrymogène, puis menotté, il montre des signes de détresse. Il est couché au sol, « en position de sécurité » affirment les policiers. Il meurt sur le trottoir.

Le 22 septembre à Paris, des lycéens bloquent l’entrée du lycée Voltaire, avec quelques poubelles. Un policier les tient en joug avec un Lanceur de Balles de Défense. Il dissimule son visage derrière un masque.

Il est dangereux et menaçant.

Le même jour à Toulouse, 4 militants du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction sont jugés pour « entrave à l’exercice normal d’une activité économique ».

Toujours le 22 septembre, un contrôle d’identité d’une femme a Saint-Denis, filmé par un professeur de la Sorbonne, donne lieu à un déchaînement de violences policières : cartilages déchirés, coups de Taser et menace de viol.

Le 28 septembre à Villejuif, une équipe de cinq policiers en civil arrêtent et menottent un militant, qui sort de chez lui. Une arrestation violente et ciblée dont les méthodes policières sont volontairement choquantes.

Samedi ler octobre, c’est la manifestation de soutien aux migrantes a Calais qui est interdite et largement réprimée à coups répétés de gaz lacrymogène, alors que le 5 septembre l’action de blocage de la rocade et de l’autoroute A16 contre la présence des migrantes avait été aidée par la préfecture.

Le cynisme du gouvernement va jusqu’à mettre en concurrence l’évacuation de la jungle de Calais avec celle de la ZAD à Notre Dame des Landes. Comme si le nombre de flics disponibles déterminait les actions politiques.

Nous y voyons tout un symbole. Celui d’une police aux ordres et d’une justice expéditive, toutes deux au service d’un Etat qui ne gouverne que par la peur.

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

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A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

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