Solidaires Paris

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Marche unitaire contre l’état d’urgence permanent


Le gouvernement veut inscrire les dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun, instaurant ainsi un état d’exception permanent et définitif. Un projet de loi a été présenté en ce sens le 22 juin en Conseil des ministres pour une adoption cet été, au nom de “la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité intérieure”. Pourtant l’état d’urgence n’a pas supprimé la menace terroriste depuis les attentats de novembre 2015 ; bien au contraire, il a permis l’émergence d’un véritable Etat policier et réussi à généraliser la peur, la défiance et le rejet de l’autre, notamment vis-à-vis des populations dites musulmanes et les classes populaires. Soit le but recherché justement par les auteurs des massacres et violences terroristes ! Enfin, dernier élément mais non des moindres, l’état d’urgence est un instrument essentiel au gouvernement pour brider le mouvement social et les résistances qui s’annoncent face aux attaques antisociales du gouvernement. Les nombreuses atteintes à la liberté de manifester, de se réunir et de s’exprimer observées lors des mobilisations contre la loi travail sont là pour en témoigner.

Ainsi, dans l’arsenal des mesures proposées dans le projet de loi, le Préfet pourra déterminer le périmètre de zones à risque, sans limitation de celui-ci (par exemple toute une agglomération) ni de durée, autorisant fouilles de voitures, de bagages, ou corporelles sur la voie publique y compris par des vigiles, des interdictions de manifester sur ces périmètres. Le périmètre d’interdiction de manifestations sera aussi laissé à l’appréciation du préfet, sans contrôle du juge, simplement transmis au procureur de la République.

Coté atteinte aux libertés individuelles (et militantes), toute personne dont “il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité ou l’ordre public” (définition particulièrement floue pouvant concerner tout militant-e syndical, associatif ou politique du mouvement social) pourra faire l’objet d’une assignation à résidence, d’une perquisition de nuit, d’un bracelet ou d’un contrôle électronique permanent, de l’interception des communications hertziennes (wifi, mobiles) ou internet, …. Elle pourra enfin, sur décision du ministre de l’intérieur, être mise dans l’obligation de déclarer les identifiants de tout moyen de communication électronique…

Alors que la lutte contre les contrôles au faciès, les violences policières dans les quartiers populaires, ainsi que l’impunité dont bénéficient les responsables, constitue un enjeu majeur, cette législation ne pourra qu’engendrer de nouvelles menaces et bavures.

Le mouvement social doit donc se coordonner et se mobiliser largement et en urgence contre ce projet liberticide, nuisible aux règles essentielles de la vie démocratique, il y va de son existence et de sa capacité à lutter contre les projets anti sociaux du gouvernement !

Contre la reconduction de l’état d’urgence ! Contre l’état d’urgence permanent ! Pour nos droits et nos libertés démocratiques !

Actualités

RSA conditionnel, c’est non, non et non !

Les départements volontaires (et la métropole de Lyon) démarrent actuellement l’expérimentation du Revenu de Solidarité Active (RSA) soumis à l’obligation d’effectuer de 15 à 20 heures d’activités par semaine sous peine de suspension de l’allocation. Le gouvernement considère que c’est la menace et la coercition qui permettront aux allocataires du RSA de trouver un emploi.

17 mai, au travail comme ailleurs, luttons contre la LGBT+phobie !

Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes LGBTQI+. En effet il a fallu attendre le 17 mai 1990 pour que l’homosexualité soit enfin retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé. Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia), cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays.

Le 6 juin, pour nos retraite et le progrès social !

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses.

Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale !

A la veille de réunions bilatérales organisées par la Première ministre avec les organisations syndicales, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites. L’intersyndicale, toujours massivement soutenue par une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.

Courrier intersyndical adressé aux parlementaires le 6 mai 2023

Parce que nous sommes profondément attachés à notre système de retraites par répartition et au principe de solidarité. Nous vous avions écrit le 14 février dernier pour vous interpeller de façon très solennelle et grave sur la crise politique et sociale que traverse actuellement notre pays, en raison de l’entêtement incompréhensible de l’exécutif sur le projet de réforme des retraites.

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