ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    dimanche 29 juin

On recommence bientôt !


Parmi les mesures que veut prendre rapidement le nouveau pouvoir en place, figure une nouvelle loi “travail” XXL allant encore plus loin dans la dérégulation des protections des salariés que celle que nous avons combattue l’an dernier :

  • Inversion des normes généralisée à tous les domaines (salaires, conditions de travail...) en imposant des accords d’entreprise en deçà des minimas des conventions collectives avec la possibilité pour l’employeur d’organiser ses propres référendums pour imposer aux salariés tel ou tel recul social au nom de la survie de l’entreprise.
  • Plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. Cette mesure est tout simplement une autorisation implicite donnée aux patrons de licencier sans motif.
  • Regrouper les instances de représentation du personnel (DP, CE, CHSCT) en imposant les DUP (Délégation Unique du Personnel) ne peuvent que contribuer à affaiblir l’activité syndicale dans les entreprises.

Adoptée à coup d’ordonnances, cette première loi serait la première d’une série qui ne vise qu’à rassurer le pouvoir économique et affaiblir les protections encore existantes dans notre système de protection sociale.

La réforme de l’assurance chômage avec le contrôle accru des sans- emplois et la réforme des retraites (suppression de la retraite par répartition pour aller vers un système par points avec au passage la suppression des régimes spéciaux et de la fonction publique) vont dans ce sens.

Ce pouvoir nouvellement en place, pas plus que le précédent, n’a aucune légitimité pour imposer ces réformes aux salariés de notre pays.
Malgré ses divisions, le mouvement syndical a, dans son ensemble, cette responsabilité de mettre le monde du travail massivement en mouvement...

Entre les gesticulations des uns et les visites courtoises dans les cabinets ministériels des autres, on est encore bien loin de cette dynamique de mobilisation qui reste à construire.


On recommence bientôt !

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

Facebook




Twitter