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Soirée de soutien aux syndicalistes licencié-es en Turquie


Plus de 135 000 salarié.es ont été licenciés en Turquie depuis les purges lancées par Erdogan à l’automne 2016. Des enseignant.es, des infirmie.ères, des universitaires, des ouvrie.ères, des agents administratifs, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le carreau par simple décret, sans acte d’accusation. Ce licenciement est synonyme pour chacun et chacune d’arrêt de mort : plus de revenus, pas de droits au chômage, plus de droits à la sécurité sociale, et une impossibilité de retrouver un emploi stable, ce à quoi s’ajoute l’interdiction de sortir du pays du fait de l’annulation des passeports. Cette vague de licenciements politiques sans précédent frappe de plein fouet les syndicalistes qui tentent de résister à l’autoritarisme néolibéral de l’AKP, à savoir essentiellement nos camarades de syndicats membres des confédérations syndicales KESK (public) et DISK (privé), seules confédérations syndicales à assumer une opposition frontale au régime Erdogan. Près de 5000 de leurs membres ont ainsi été licenciés, près d’une centaine croupissent dans les prisons turques.

Encore une fois les zones kurdes sont en première ligne : les syndicats de lutte y sont plus présents qu’ailleurs et ils en paient le prix fort ! Ainsi, dans la foulée de la mise sous tutelle par l’État turc des villes tenues par le parti BDP (parti kurde), des milliers de travailleurs de ces mairies ont été mis à la porte sans motif, rayant au passage d’un trait de plume les conventions collectives négociées avec les anciennes équipes municipales.
Pour faire face à cette répression, nos camarades sur place s’organisent. Ces deux syndicats ont décidé de prendre en charge en partie les salaires de leurs syndiqués licenciés. Les cotisations de tous leurs membres ont été fortement augmentées car c’est plus de 700000 euros chaque mois que doivent verser ces syndicats pour assurer une source de revenu à leurs militant.es licencié.es ! Voilà pourquoi plus que jamais, les syndicalistes de Turquie et du Kurdistan ont besoin de notre aide. Pour lutter contre l’extrême-droite à travers les frontières, à nous aussi de les soutenir.

En organisant cette soirée de soutien aux syndicalistes licenciés en Turquie et au Kurdistan, l’Union syndicale Solidaires vise deux objectifs :

Récolter des fonds pour soutenir concrètement nos camarades des syndicats KESK et DISK licenciés.

Faire connaître la situation spécifique des syndicalistes du Kurdistan autour de cette question : "Comment lutter syndicalement sous état d’urgence ?"

Dans le cadre de la collecte de l’intersyndicale, Solidaires vous invite à une grande soirée de soutien aux syndicalistes licencié.e.s en Turquie le Samedi 10 Juin à partir de 19h30 à Clos Sauvage (12 rue du clos Bernard à Aubervilliers)

Discussion autour de « Lutter et résister sous état d’urgence : répression et lutte syndicale au Kurdistan », en présence de plusieurs syndicalistes exilé.e.s des secteurs de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales.

Actualités

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Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

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A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

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L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

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