ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    dimanche 29 juin

Solidarité avec les victimes du 48 rue de la République


Le 18 novembre 2015 une opération policière de grande envergure a eu lieu au 48 rue de la république à St Denis pour neutraliser les terroristes responsables des attentats du 13 novembre, retranchés dans l’immeuble. Les habitants, familles avec enfants, célibataires, ont été évacués de leur domicile à l’issu de l’assaut. 4 d’entre eux ont été blessés par balle et l’immeuble rendu inhabitable.

Hébergés dans un gymnase 10 jours, puis à l’hôtel et délaissés par les pouvoirs publics, les habitants, organisés avec le DAL, se sont constitués en association pour se défendre : l’association DAL des victimes du 48 rue de la république. Ils demandent pour tous : le relogement, la régularisation des sans papiers, la reconnaissance de leur statut de victimes et réparation. Un comité de soutien s’est mis en place rapidement et la solidarité s’est illustrée concrètement à de nombreuses reprises, à l’école Jules Guesde ou lors du concert de soutien donné en mars 2016 au Théâtre Gérard Philippe de St Denis.

Pendant un an, les actions collectives à l’initiative des habitants, avec le DAL et le comité de soutien- manifestations à St Denis, rassemblements devant les ministères du logement, de l’aide aux victimes, de la justice, occupation de la basilique – ainsi que les négociation menées ont permis des avancées. Mais pour la centaine d’habitants traumatisés, le combat est permanent pour se reconstruire et faire entendre leurs droits. En effet, malgré les engagements, à peine la moitié des 45 ménages ont bénéficié d’un relogement pérenne et la procédure d’indemnisation tarde, ne tenant pas compte de la situation sociale des habitants. Enfin, la régularisation a été refusée à 3 d’entre eux qui se sont même vus délivrer des Obligations de Quitter le Territoire Français !

La réponse des pouvoirs publics illustre bien la manière dont on traite les habitants des quartiers populaires qui subissent quotidiennement les politiques du logement cher conduisant à l’épuration sociale mais aussi de manière générale l’exclusion en matière d’accès à la santé, à l’éducation pour tous, au travail...

Face à cela, nous, associations de défense du droit au logement, de luttes de « sans », syndicats, organisations militantes de quartier, représentants de parents d’élèves, intermittents affirmons notre solidarité aux habitants sinistrés et demandons la prise en compte de leurs revendications et la concrétisation des engagements des pouvoirs publics.

En solidarité, rassemblons-nous avec les habitants le vendredi 18 novembre à partir de 17h00 48 rue de la République Saint-Denis

http://www.openstreetmap.org/?mlat=48.93661&mlon=2.35410#map=17/48.93661/2.35410


Solidarité avec les victimes du 48 rue de la République

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

Facebook




Twitter