ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    vendredi 18 juillet

Un mouvement social s’affirme !


La contestation de la politique de régression sociale du gouvernement se poursuit et s’approfondit. Solidaires se félicite de voir que l’unité se construit à la base : de nombreuses intersyndicales départementales et quelques secteurs professionnels regroupaient plus largement que la CGT, la FSU et Solidaires. Nous avons vu de nombreuses équipes FO, UNSA, CGC et même CFDT dans de nombreuses manifestations.

Bien entendu, les cortèges étaient moins fournis que le 12, notamment parce que le secteur public prépare la journée unitaire du 10 octobre et était moins présent. Mais moins de trois semaines après la publication des ordonnances cela reste une mobilisation importante regroupant plusieurs centaines de milliers de grévistes et de manifestant-e-s.

L’adoption et la signature des ordonnances ce vendredi en conseil des ministres prolonge le déni de démocratie et de débat public. Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’ont pas envie que le projet de société au service des seuls patrons soit débattu publiquement.

Ce pouvoir est déterminé : il veut tout écraser le plus rapidement possible. Pour l’arrêter, nous pensons que la stratégie qui peut nous permettre de gagner, c’est de construire un mouvement massif et prolongé de grève appuyé sur luttes existantes dans les différents secteurs. Personne ne gagnera seul. Dans ce sens, la mobilisation des routier-e-s à partir du lundi 25, celle des retraité-e-s le 28, celle de la fonction publique le 10 octobre constituent des étapes importantes dans la construction de la convergence des luttes.

L’unité doit être à la hauteur des enjeux. Solidaires continue de travailler à rassembler dans tous les secteurs et au niveau des départements et des villes et aussi au niveau national. Nous devons poursuivre le travail collectif avec les associations, les groupes politiques pour construire le rapport de force à la hauteur nécessaire, il est urgent de le faire aujourd’hui. Il faut avancer ensemble au delà des calculs de « boutiques » et dans le respect des identités de chacun. C’est le sens de notre engagement dans le collectif unitaire « Pour nos droits sociaux » et de notre point fixe le 23 septembre en marge de la manifestation "contre le coup d’état social" organisée par la France Insoumise.

Dans les jours et semaines qui viennent Solidaires sera dans la rue et aux côtés des salarié-es, jeunes, chômeurs-euses, précaires, retraité-es. Nous serons à chaque instant disponibles et à l’initiative pour construire des fronts unitaires jusqu’au retrait des ordonnances travail.

Actualités

Budget 2026 : Pas d’économies sur nos vies !

Bayrou vient de présenter son budget pour 2026. Pour l’Union syndicale Solidaires, les mesures annoncées sont inacceptables. Une fois encore, les grandes entreprises et les plus riches sont épargnés par les mesures d’austérité. Ce sont encore les populations les plus pauvres et les plus précaires qui vont payer l’addition, alors que d’autres choix sont possibles.

Budget 2026 Pas d’économies sur nos vies dans les services publics.

Le premier ministre a fait ce 15 juillet les premières annonces concernant le futur budget qui sera présenté au Parlement à l’automne. Pour la fonction publique, comme on pouvait s’y attendre, les attaques sont frontales : suppression de 3000 emplois, non remplacement d’un fonctionnaire partant en retraite sur trois, suppression de nombre d’agences et opérateurs de l’État avec pour objectifs 1000 à 1500 suppressions d’emplois, gel de la rémunération des agent·es publics encore après tant d’années !

Une proposition de loi au Sénat qui attaque le 1er mai, seul jour chômé et payé

Après avoir réduit de 2 années la vie à la retraite et développé le travail du dimanche, le gouvernement et les organisations patronales ont lancé de nouvelles offensives pour attaquer le 1er mai, seule journée fériée obligatoirement chômée, rémunérée et symbolique pour les travailleurs·euses à l’international.

Décret « chaleur intense » au travail Le ministère du Travail laisse crever (de chaud) les salarié·es

Tout ça pour ça ! Au cours de l’été 2023, en pleine canicule, le ministre du travail en poste, Olivier Dussopt, annonçait de nouvelles mesures pour protéger les travailleur·euses contre les risques d’exposition aux fortes chaleurs.

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Facebook




Twitter