ÉditoActualitésÉvenementsCommuniquésManifestationsRéflexionsRetour sur...SyndicalismeTravail  |    dimanche 29 juin

Baisse des allocations logement de 5€ par mois, pressurer les plus pauvres pour faire des cadeaux aux plus riches !


Le gouvernement vient d’annoncer une baisse de 5€ des allocations logement (APL, ALF, ALS). A nouveau, cette baisse d’une aide essentielle frappe rudement les plus pauvres. Alors que le nombre d’expulsions de logement pour impayés est en hausse depuis plus de 10 ans, le gouvernement choisit de raboter une aide essentielle au paiement du loyer pour bien des ménages (2,6 millions) et des étudiant-es (800 000).

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux :

  • Baisser le montant des allocations logement, c’est faire peser sur les personnes déjà les plus en situation de précarité le coût de la crise du logement. Les allocations logement jouent, certes, un rôle dans l’inflation des loyers, mais c’est faute de volonté politique que ces derniers ne sont pas encadrés. La loi sur l’encadrement des loyers dans les zones tendues, votée par le parlement, n’est pas appliquée, les décrets d’application n’ayant pas été pris par le précédent gouvernement (qui a d’ailleurs été condamné pour cela par le Conseil d’État).
  • Baisser le montant des allocations logement, c’est humilier les centaines de milliers de demandeurs de logements sociaux qui attendent un logement avec un loyer adapté à leurs revenus. La loi sur le droit au logement opposable n’est pas appliquée, les délais d’attente restent trop longs. L’Etat est régulièrement condamné au Tribunal Administratif pour ces faits.
  • Baisser le montant des allocations logement, c’est imposer aux bénéficiaires les plus vulnérables de « choisir » en conséquence entre se priver de manger, renoncer aux consultations médicales, aux soins, ne plus se chauffer… pour celles et ceux qui n’en sont pas déjà réduit à ces conditions ?

La Fédération SUD Santé Sociaux considère que de baisser le montant des allocations logement, revient à cracher au visage de millions de personnes qui survivent en comptant les centimes pour finir le mois, insulte d’autant plus insupportable qu’une baisse de 4,5 mds d’euros de l’ISF est également au programme.

La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce la baisse des allocations logement et revendique :

  • Un plan massif de construction de logements sociaux ;
  • La fin des avantages et privilèges, notamment fiscaux, accordés aux investisseurs privés ;
  • Le plafonnement des loyers dans le parc privé ;
  • La réquisition des logements vides ;
  • La suspension de l’ensemble des procédures d’expulsion ;
  • L’application de la loi DALO.

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

Facebook




Twitter