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La Commune de Paris, 151 ans !


Plus que d’autres révolutions, la Commune de Paris a durablement marqué la conscience collective en France et dans le monde. Après une montée historique au mur des Fédérés 2021 (15000 personnes dans les rues entre République et le cimetière du Père Lachaise), nous rendons de nouveau hommage, 151 ans plus tard, à ceux qui se sont élancés à l’assaut du ciel.

Pendant 72 jours à Paris, une démocratie inédite, s’appuyant sur une mobilisation populaire de tous les instants, légiféra, adopta de nombreuses mesures politiques et sociales, mit en œuvre un programme visant à refonder la société en lui donnant la justice et l’égalité comme piliers et inventa une forme novatrice du pouvoir entre les élus et le peuple, plaçant les premiers sous le contrôle du second grâce au mandat impératif.
La Commune fut l’œuvre de talents « obscurs », de femmes et d’hommes aux origines diverses, pour la plupart ouvriers et petits bourgeois. Elle fut à la fois administration locale et gouvernement national et, son action, ainsi que les chemins qu’elle a empruntés, posent des questions d’une brûlante actualité.

Elle fut un moment bref et intense d’avancées sociales et politiques d’envergure : la citoyenneté accordée aux étrangers ; les premières mesures d’égalité, notamment de salaires des femmes et des hommes ; la réquisition des logements vacants en faveur des sans-domicile et celle des ateliers abandonnés par les patrons ; la suppression des amendes et retenues sur salaires ; la séparation de l’Eglise et de l’Etat ; l’école laïque et gratuite pour toutes et tous ; la reconnaissance de l’Union Libre et des enfants illégitimes... Dans bien des domaines, l’œuvre de la Commune a connu une postérité qui, au lendemain de sa répression, aurait étonné bon nombre de ses contemporains.
Des héritages multiples que nous a légués la Commune, il reste, au premier chef, la force de l’initiative populaire, la capacité d’imagination et d’invention proprement révolutionnaires lorsqu’elles s’érigent en pouvoir autonome à des fins d’émancipation individuelle et collective.

Nous devons continuer à faire connaître l’histoire du mouvement ouvrier, celle des militants qui ont consacré, et souvent donné leur vie, comme en 1871, pour les droits humains, pour la justice sociale. Il s’agit avant tout, de leur rendre justice, de leur donner la place qui leur est due, en réévaluant leur apport dans le combat pour une autre société.
C’est un salut à l’avenir.

Vive la commune !

La Commune de Paris, 151 ans !

Actualités

Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire.

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

C’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains. En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.

Les urif CGT , FSU, Solidaires apportent tout leur soutien aux organisateurs de la marche des fiertés à Paris

A partir d’une polémique construite de toutes pièces autour d’une affiche, la région IDF de France, via sa présidente Valérie Pécresse, dans une posture politique, retire les subventions régionales mettant en danger la marche, sans qu’aucun contact n’ai été pris avec les organisateurs.

Déclaration commune de la CGT, la FSU, la LDH et Solidaires

L’assassinat de Hichem Miraoui, à Puget-sur-Argens, le samedi 31 mai 2025, qui survient après celui d’Aboubakar Cissé, nous rappelle brutalement une réalité : ces drames ne relèvent pas du hasard. Ils témoignent d’une escalade préoccupante de la violence à caractère racial et islamophobes dans notre société et notamment du discours tenu par l’extrême droite.

Réforme du RSA et de l’allocation chômage : le décret de la honte !

Malgré l’avis défavorable rendu par le conseil national de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement a publié par décret le 31 mai son régime de sanctions des demandeurs·euses d’emploi qui ne respecteraient pas leurs obligations à chercher activement du travail. Ces obligation figurent dans le « contrat d’engagement » que ces dernier·es sont contraint·es de signer avec leur conseiller·e France Travail.

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